1.L’apprentissage du pilotage.
Michael
Schumacher est né le 3 janvier 1969 à Hürth-Hermülheim, près de Cologne en Allemagne
Dès l’âge de
4 ans, il roule déjà devant chez lui avec petit kart à moteur de moto, bricolé
par son père Rolf. Le jour où Michael heurta un lampadaire devant chez lui,
Rolf décide alors de l’emmener régulièrement rouler sur la piste de Kerpen où
il devient le plus jeune membre du club.
Pour
permettre à leur fils de continuer sa passion, les parents travaillent en
double emploi au karting de Kerpen. C’est en rassemblant une multitude de
pièces d’occasion que Rolf construit le premier vrai karting de Michael, avec
lequel il remporte son premier championnat club à 6ans.
Après avoir
obtenu sa licence de karting en 1983, les succès s’enchaînent jusque 1987:
Champion d’Allemagne Junior, Champion d’Allemagne et Champion d’Europe.
En 1988, un
ami de sa famille le finance et lui permet de faire ses débuts en Formule Ford.
Parallèlement à la Formule Ford, il participe à la Formule König où il se fait
remarquer par un ancien pilote, Willi Weber, en gagnant 9 courses sur 10.
Weber décide
de lui faire passer une journée test en Formule 3 dans l’écurie WTS. Le pari
est gagnant car Schumi est directement plus rapide que leur pilote
titulaire! Séduit,
Weber l'engage sans lui demander le moindre budget. Il terminera 2e du
championnat d’Allemagne en 1989, et 1er en 1990, en s’imposant en
fin de saison devant Mika Hakkinen.
2.Arrivée en F1
En 1991,
Mercedes donne sa chance à Michael lors du Grand-Prix de Belgique, le pilote
titulaire de la Jordan étant absent pour cette course. Dès les premiers tours,
Schumi impressionne ses ingénieurs qui lui demandent rapidement d’aller moins
vite. Partant 7e sur la grille de départ, il connaît des problèmes
mécaniques et abandonne rapidement. Malgré ça, tout le paddock l’avait
remarqué, et c’est dans les jours qui suivent que les avocats de Jordan et Benetton s’arrachèrent l’engagement
du pilote allemand.
C’est chez
Benetton que Schumi arriva, poussant vers la retraire le français Nelson
Piquet.
En 1992,
c’est tout juste 1 an après ses débuts que Michaël remporte son 1erGrand-Prix, à Spa-Francorchamps. Schumacher devient incontestablement un des
hommes de tête du peloton, et par la même occasion le principal outsider
d’Ayrton Senna pour la course au titre.
3.1994-95, la consécration avec Benetton
Le bras de
fer entre l’allemand et le brésilien va tourner court, Senna perd la vie à
Imola dès le 3e GP. Sans vraiment d’autres concurrents, Schumi file
vers sa première couronne mondiale. Après quelques déboires avec la Benetton
(suspension de 2 GP pour non-respect de drapeau noir, disqualification pour
voiture non conforme), c’est l’inattendu Damon Hill qui revient dans la course
au titre et il faudra attendre la dernière course et une explication virile sur
la piste pour voir l’allemand décrocher son 1er titre mondial, avec
8 victoires sur 14 courses.
L’année
suivante, il réédite sa domination et gagne son 2e titre avec 9
victoires, égalant le record
de Nigel Mansell en 1992.

4.Scuderia Ferrari
Ferrari, en
pleine reconstruction depuis l’arrivée de Jean Todt, n’a plus gagné de GP
depuis 1990. La marque italienne recrute alors le pilote allemand, qui arrive
avec son numéro 1, plein d’ambitions. Il terminera 3e à l’issue de
sa première saison avec 3 victoires, notamment en Italie devant un public
tifosi déchaîné trouvant immédiatement sa nouvelle idole.
En 1997, les
progrès de Ferrari se confirment par 5 victoires en Grand-Prix. Le titre,
disputé avec Jacques Villeneuve, se jouera dans l’ultime course de la saison
lors d’un accrochage entre les 2 hommes. Michael est contraint à l’abandon
après sa manœuvre anti-sportive, donnant naissance à une polémique autour de
lui.
En 1998,
après 6 victoires, le titre se joue à nouveau lors du dernier GP, et c’est
cette fois Mika Hakkinen qui prendra le dessus avec sa McLaren-Mercedes.
Le duel
entre les 2 hommes se poursuivra en 99, mais sera abrégé par un accident de
l’allemand en Grande-Bretagne, qui s’est sorti avec le tibia fracturé. Il
reviendra fin de saison pour aider son équipier Eddie Irvine à décrocher le
titre pilote face à Mika, mais sans succés.
La Scuderia
remporte néanmoins le titre constructeur, qu’elle n’avait plus gagné depuis
1983.
5.Le règne du Baron Rouge
L’année 2000
est l’année de la consécration pour la Scuderia, Schumacher Remportant le titre
avec 9 victoires devant les McLaren, ayant connu des problèmes de fiabilité
durant la saison.
La saison
suivante sera identique (9 GP remportés) et lui offrira son 4e titre
mondial.
En 2002, sa
suprématie est irréprochable et il bat tous les records: 11 victoires en
une saison, et il devient le 1er pilote de l’histoire à être sacré
aussi tôt dans la saison.
La saison
suivante sera beaucoup plus disputée, la bataille avec Kimi durera jusqu’au
dernier GP, toujours en faveur de l’Allemand. Cette saison fût assombrie par le
décès de la mère de Michael, la veille de sa victoire au Grand-Prix de St
Marin, où son frère Ralph terminera 4e.
L’année 2004
sera celle de tous les records pour le Baron Rouge, il gagnera 13 courses sur
18 et sera sacré pour la 7e fois.
2005 sera
beaucoup plus difficile pour Ferrari, en grande difficulté avec les
pneumatiques Bridgestone face à la marque concurrente Michelin. Il ne terminera
qu’à une inespérée 3e place au championnat, en ne gagnant qu’un seul
Grand-Prix.
En 2006, la
Ferrari est plus performante, et permet à l’allemand de battre un record
supplémentaire: Schumi s’adjuge la 66e pôle-position de sa
carrière et dépasse donc le record mythique du défunt Ayrton Senna.
La saison
est fort disputée avec Fernando Alonso et sa Renault, l’espagnol ayant pris
l’avantage dès le début de saison. Le 10 septembre 2006, Schumacher déclare à
la presse qu’il prendra sa retraite au terme de la saison.
En tête à 2
GP de la fin de saison, Michael voit ses rêves s’envoler avec la casse moteur
de sa Ferrari au Japon, le contraignant à l’abandon et termine 2e au
championnat.
7. Le
retour à la compétition
Ross Brawn, avec qui Schumacher remporta ses 7 titres
mondiaux, recrute l’allemand au sein de Mercedes au côté de Nico Rosberg. Son retour à la compétition est difficile, il peine à retrouver le rythme
et fini le championnat en 9e place avec 72 points, 70 points de
moins que son compatriote Nico.
L’année suivante
est fort similaire, Schumacher fini occasionnellement dans les points et
termine 8e au championnat avec 76 points. Néanmoins, l’écart avec Rosberg se réduit, ce qui
l’encourage à poursuivre une 3e saison avec la marque à l’étoile.
Le 28 septembre
2012, Mercedes Grand Prix signe un contrat de 3 ans avec le champion Lewis
Hamilton, qui remplacera Schumacher à partir de la saison 2013.
Michael annoncera
le 4 octobre 2012, à l’issue du Grand Prix du Japon, qu’il prendra sa retraire
à l’issue de la saison. Il déclare ne plus se sentir à son meilleur niveau et
préfère se retirer après 19 années passées au plus haut niveau.
8. L’accident
En 2013 Michael
est victime d’un grave accident de ski, il est blessé à la tête.
Son état est
critique, il se trouve entre la vie et la mort.
9.Quelques chiffres:
- 19 saisons en
championnat du monde de Formule 1.
- 307 départs
en Grands Prix.
- 7 titres de champion du
monde
- 68 pole positions.
- 91 victoires.
- 13 victoires
dans une année (soit 72,22%) en 2004.
- 7 victoires
consécutives (de Europe 2004 à Hongrie 2004).
- 43 deuxièmes
places.
- 21 troisièmes
places.
- 155 podiums.
- 19 podiums
consécutifs.
- 115 départs
en première ligne.
- 77 meilleurs
tours.
- 10 meilleurs
tours dans une saison (soit 55,56%) en 2004.
- 1560
points inscrits.
- 24 Grands
Prix consécutifs dans les points.
- 5111
tours en tête.